Début janvier, Airbus a lancé sur la Station spatiale internationale la première imprimante 3D métallique développée pour l’ESA. Son objectif est de permettre aux astronautes de fabriquer des petites pièces en métal en orbite, une avancée mondiale. Depuis le 21 février, cette imprimante 3D métallique est opérationnelle dans la SSI aux côtés des astronautes. Elle est conçue pour produire quatre pièces en métal par an, avec un temps d’impression d’environ quatre semaines pour chaque pièce.
Plusieurs imprimantes 3D en plastique sont déjà en service à bord de la Station spatiale internationale, la première ayant été livrée en 2014. Les astronautes les ont utilisées pour remplacer ou réparer des pièces en plastique, mais certaines pièces ne peuvent pas être fabriquées avec ce matériau.
Développée à Toulouse, cette machine de 180 kg est capable de produire des pièces en acier inoxydable en superposant des couches en orbite. Une fois les quatre pièces imprimées, à raison de 40 heures par mois, elles seront rapatriées sur Terre en 2025 pour être comparées à des pièces fabriquées ici.
Sous la direction du CNES, cette expérience pourrait éventuellement permettre le recyclage de morceaux d’anciens satellites pour créer de nouveaux outils ou structures. Cela pourrait contribuer à rendre les activités spatiales plus durables.
Perspective
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